Plantation de topinambours (Page 2)

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Jacqueline 45 (45)
25/04/2024 à 05:55

Pour limiter, je ne dis pas éliminer totalement les gaz et gène gastriques, il est prudent de cuire les topinambours avec du bicarbonate de soude et les manger avec d'autres légumes.
Moi de toute façon je ne les supporte pas, et pas plus que les artichauts que j'adore cependant.

Réponses
Raddon (38)
08/11/2025 à 15:39

Bonjour,
Je ne sais pas pourquoi l’on raconte que pendant les pénuries alimentaires de la Guerre 1940-45, le topinambour était consommé. L’Abondance de Metz, Early Rose, l’Institut de Beauvais, la Saucisse le summum des pommes de terre, etc. étaient largement cultivées. Le topinambour, il y avait deux variétés, le blanc et le rouge. Ils étaient destinés à l’alimentation animale avec des restrictions. Seul le rouge est gouteux pour l’homme, mais on ne peut pas se « bourrer le ventre » avec du topinambour, sans avoir de gros problèmes avec ses boyaux, comme pour les animaux, alors que l’on peut le faire avec des pommes de terre. Je n’ai jamais vu un plat à base de topinambour sur la table alors que nous en cultivions. L’on peut avoir des pommes de terre toute l’année, ce n’est pas le cas du topinambour qui, une fois arraché, il ne se conserve que peu de temps.
Autre chose qui est racontée c’est le rutabaga dégusté par les citadins pendant la guerre 39/45, c’était de la rave d’Alsace, d’Auvergne où d’ailleurs. La rave était semée à la volée après la récolte d’une céréale, généralement un blé. Récoltée avant les gelées, elle était destinée principalement à l’alimentation animale en mélange avec du topinambour et de la betterave. Le rutabaga est une variété à chair jaune du chou-navet. Le chou-navet est plus difficile à cultiver que la rave qui ne demande aucun soin. Vu le soin cultural à lui apporter, sa culture était limitée à la famille.