Plantation de poireaux (Page 11)

Bonsoir,
Nous sommes bien d'accord voisin !

La terre de chez moi devient vite trop dure si on ne la travaille pas au bon moment et le délai n'est pas très long pour qu'elle s'émiette encore bien.

Ça fait longtemps que j'utilise "le bon vieux plantoir".

L'idée m'est venue d'essayer autre chose. D'abord une version de la Grelinette à 5 dents pour aérer la terre puis abandonner le motoculteur avec le brabant et la fraise (rotavator) qui dispersent certaines plantes comme l'ail sauvage et autres plaies. Et aussi faire des buttes maraîchères.

Et de là une autre idée m'est arrivée : planter des scorsonères à l'occasion d'un éclaircissage ou que je semais dans des tubes coulissants bricolés avec des plaques offset en aluminium qui me restent du temps où j’imprimais, mais le diamètre des trous faits avec l'aérateur de sol était un peu trop juste. Le foret-tarière aurait mieux convenu pour ça :
www.ipernity.com/doc/32119/album/1048082

Je dois préciser que j'utilise une perceuse et non une visseuse. Une visseuse n'est pas assez puissante pour ça, surtout avec la tarière de 8 cm. Et il faut être prudent car lorsqu'on rencontre un caillou ou une racine, ça tord le poignet.

L'avantage est que la terre sortie du trou est très bien émiettée et je peux la mélanger avec du fumier fin pour la remettre au pied des plantes. J'ai vu que certains se contentent de mettre le poireau dans le trou du plantoir et de le laisser tel quel. Ça dépend certainement de la nature du sol et s'il a été travaillé auparavant. Dans mon cas, ça part très bien avec un simple arrosage quotidien durant les premiers jours.

Le "bon vieux plantoir" est sans doute plus écologique mais utilisable seulement pour une terre labourée. La première plantation de poireau avec semis de carottes a été faite sur un espace non labouré, seulement désherbé à la serfouette, la seconde sur une butte totalement refaite donc avec une terre meuble arrosée deux jours auparavant, donc sans une goutte d'essence, et la consommation de courant électrique est minime...

Photo de la butte

Bonsoir! Dans une terre non labourée avec un trou de 8cm fait avec une tarière un poireau ou autre plantation n' a pas le même pouvoir de développement que dans celle labourée et meuble. La grelinette décompacte très bien la terre et permet des plantations dans la normale du jardinage avec un plantoir. Après cela reste des combines. Mais libre à qui veut utiliser.....

Bonsoir! Voisin. nous sommes bien d'accords qu'ils y aient des bricolous qui exploitent des passions de jardinage ou autres alors que le traditionnel depuis des années fait ses preuves. La fourche bêche, la raclette, la binette, le butoir, le plantoir, le râteau, la grelinette, en fonction de la surface que l'on jardine. après comme ont dit chez nous c'est de l'amuse ballots ou babines.

C'est drôle comme certains ne connaissent que des propos méprisants dès que l'on propose ou suggère des idées ou expose d'autres façons de faire.

Comme le chantait Brassens : "Mais les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux" ("La mauvaise réputation")...

Il n'y a rien de tel pour bloquer les échanges et empêcher d'avancer dans la recherche.

J'utilise beaucoup moins le motoculteur acheté en 1995. Il m'est surtout utile pour les transports par exemple de terre ou, en ce moment, des mètres cubes de branches issues d'un élagage de deux gros têtards à passer au broyeur pour faire du BRF ou tronçonner comme bois de chauffage. Je trouve absurde de labourer une surface beaucoup plus importante que celle nécessaire.

J'avais essayé une petite moto-bêche très légère mais efficace qui permet de labourer très finement sur deux largeurs selon l'outil monté sur la machine. Mais j'ai été gêné par le nombre de vers de terre coupés en morceaux alors qu'ils font partie de nos meilleurs amis au jardin. Je m'en sers surtout pour récupérer de la terre où il y a peu de vers, par exemple dans l'énorme quantité de boue (17 grosses remorques agricoles) tirée voici quelques années du curage d'un étang avec des zones ou couches sableuses, argileuses ou une bonne terre pour le jardin, donc selon usage.

Tout ceci ne m'empêche pas d'utiliser largement l'outillage traditionnel du jardinier.

Je trouve ça intéressant, l'idée d'un outil qui fait le trou et qui affine la terre en même temps, surtout en non-labours. Suivant l'état de la terre on peut se passer de l'ameublir avant de cultiver, ou se contenter d'un décompactage à la fourche-bêche ou à la grelinette. Pulvériser des terres qui se compactent facilement, c'est se donner du travail pour l'empêcher de se recompacter ensuite. Contrairement à ce qu'on peut penser intuitivement, le non-labours est aussi fait pour résoudre les problèmes des terres lourdes. C'est ce que j'ai, et avec des couverts végétaux l'hiver, les résultats sont étonnants. Quelques coups de fourche-bêche, et on peut planter.
Je trouve que ta méthode pour les scorsonères est intéressante aussi. De plus en plus on transplante plutôt que de semer au jardin, et ça facilite les choses, mais pour les légumes-racines il faut bricoler pour faire pousser des plants qui soient pratiques à transplanter.

Merci, Marcel65, d'avoir compris.

Je pense qu'une méthode applicable ici ou ailleurs convient ou ne convient pas forcément à tel autre endroit. À chacun de voir et de ne pas mépriser d'autres pratiques ou propositions.

Ça m'est toujours pénible de voir le nombre de vers de terre détruits par le labour alors qu'ils fertilisent et aèrent notre terre. Dans les champs, lorsque des agriculteurs labourent avec des charrues multisocs, à environ 12 km de l'océan, je suis horrifié de voir des dizaines de mouette les suivre. C'est un vrai massacre de vers de terre, rares sont ceux qui peuvent y échapper.

Les idées qui sont exposées par divers intervenants ne sont pas à rejeter d'emblée. Il y a peut-être des perfectionnements à y apporter.

Par exemple je ne suis pas convaincu de la nécessité de tasser la terre au pied d'un poireau avec ma méthode. Un arrosage amène naturellement la terre à se compacter au fond du trou, à se coller au pied de poireau (effet pralinage) et à devenir plus dure. Donc le poireau trouve naturellement de quoi se nourrir.
J'ai récemment exprimé mon étonnement à propos d'une proposition pour un purin à base d'une plante et de feuilles de laurier. C'est inhabituel mais pourquoi pas ?

Et ça m'a donné l'idée, alors que je faisais du BRF de branches de saules, d'en ajouter dans ma cuve fourre-tout où il y a de l'ortie, de la consoude, des gourmands de tomates, du pourpier (un seau de 10 l !), de la luzerne, des chutes de l'habillage de mes poireaux... Donc certainement un sacré herbicide à dose concentrée ;-)

Le purin de saule a des vertus intéressantes : "Le purin d'écorces de saule (salix spp cortex) contient des bio actifs naturels qui ont la propriété de stimuler les défenses naturelles des plantes du jardin en les renforçant contre les agressions extérieures telles que les attaques de champignons parasites tout en repoussant les insectes."

Mon intention est d'en arroser de la terre grattée lors d'un sarclage pour faire plus tard une nouvelle butte maraîchère. D'ici-là les mauvaises herbes seront mortes et le purin se sera décomposé avec. Donc on verra...

Réponse à Esperanto. Il est dommage que tu prennes mes propos pour du mépris, alors que ce n'est qu'une prise de conscience vis à vis de l'environnement. Cela ne veut pas dire obligatoirement blocage de dialogue puisque sur ce site on doit pouvoir s'exprimer librement avec ses idées. Je trouve et cela n'engage que moi que quelques fois il ne faut as tomber dans de l'absurde. Pour ameublir et faire un trou, les outils qui servent à désherber avec les cinq pointes verticales un peu recourbées avec un petit manche devraient faire l'affaire,après chacun fait sa façon. Regrets de t'avoir blessé.

Ce qui est rationnel dans certaines situations est absurde dans d'autres. Pratiquer les techniques du maraîchage: Rationnel ou absurde? Rationnel quand on a peu de temps à consacrer à chaque m2 de culture, comme les maraîchers, mais sinon ...

Bonjour! Marc. Tout à fait d'accord avec toi.

Ce sont les contraintes qui stimulent l'imagination, et on n'a pas tous les mêmes: jardin très grand, jardin très petit, terres difficiles, climat particulier, pas de sous, pas de santé ... pas possible de définir un jardinage qui serait le meilleur, comme dans les manuels. Le meilleur jardinage, c'est celui qui répond le mieux aux contraintes qu'on a.