Les engrais verts : pourquoi, comment, quelle plante, quand les semer et comment les travailler ? (Page 3)

De ce que j'en ai vu, l'agriculture de conservation prend plutôt en exemple la prairie naturelle, dont la structure n'a pas besoin d'être régulée et dans laquelle les argiles ne font pas pour autant de la poterie. Par ailleurs, les agriculteurs allaient tout autant à l'école il y a quarante ans, mais ils y apprenaient l'agriculture chimique et l'élevage concentrationnaire, et c'est aussi parce qu'ils savaient compter. En dehors de ça je suis d'accord avec toi pour dissocier les principes du bio et ceux de la permaculture, on peut faire l'un sans l'autre.

pour les prairies naturelles , ma propriété est comme cela maintenant et sans engrais, ni produit chimique, il faut pourtant faire trés attention, elle se dégrade beaucoup plus vite qu'avant, et les herbes bonnes sont remplacées par des nuisibles, , malgré un fauchage régulier et aux dates les plus favorables, donc pourquoi ?? une année sur trois est gyrobroyer pour nourrir le sol, mais nous devons toujours resemer plus souvent .

Josiane, je ne sais pas si je te comprends bien. Si tu enlèves le foin de ta prairie 2 années sur 3, sans y apporter d'engrais, c'est normal qu'elle s'amaigrisse.
Le fait de remplacer le pâturage par le fauchage ou le broyage sélectionne aussi les plantes les plus adaptées à ça. Plus la tonte est fréquente et plus les graminées basses, le gazon, dominent le reste. Fauchée deux fois l'an, la prairie va évoluer vers des graminées plus grosses, en touffes, et permettre aux autres vivaces de se développer plus tranquillement.
La prairie naturelle, les prés, sont dépendants du pâturage et des bouses des bovins; rien que remplacer les vaches par des moutons suffit à transformer la végétation.
Par ailleurs, et je m'arrêterais là, laisser la tonte sur place n'est pas équivalent au cycle naturel de la prairie parce que cette herbe, non digérée par les bovins, reste plus longtemps au sol avant d'y être dégradée, ce qui change les choses pour la germination des graminées, peut en étouffer ici ou là, et partout ou une graminée de prairie disparait, une vivace, pâquerette ou pissenlit, sera plus prompte pour prendre les places libres.

jusqu'a cette année les brebis et chèvres paturaient les champs depuis cette année plus que cinq bestioles, mais le troupeau qui jusqu'a la paturait , non pas empécher la dégradation , une luzerne durait 5 a 6 ans maintenant deux a trois ans, les insectes, ravageurs, la pollution , la planete change beaucoup trop vite, la sécheresse, les pluie trés fortes noient le sol et celui qui est sur la terre depuis des années constate les dégradations les champs sont bordés de haies pour la protection des vents et d u gibier, la on a vue des progrès, mais les effets sont toujours plus graves. les prairies naturelles, idem chez nous .

Josiane, j'ai vécu près de 50 ans dans la ferme ou je suis né, je n'ai pas constaté de dégradation dans les prairies naturelles, malgré beaucoup de changements dans l'environnement en général. Quand la prairie était fatiguée on y passait l'émousseuse à dents, un supplément d'engrais et ça répondait bien, et on n'a jamais ressemé dans une prairie naturelle sauf là ou il y avait beaucoup de piétinement.Sans doute que chez toi la vie est plus dure pour les prairies que dans la Mayenne.

bonjour, il fait plus chaud içi et le déréglement climat est trés important , mes voisins agriculteurs chevronnés depuis quatre génération et auprès de qui je demande encore des conseil, en perde leur latin,.