Les engrais verts : pourquoi, comment, quelle plante, quand les semer et comment les travailler ? (Page 2)

si on met des engrais en vert il faut faire attention il faut faucher et meme gyrobroyer l'herbe poussé et la laisser pourrir avant de préparer le jardin , attention cette herbe tient le sol bien mouillé et on ne peut pas y rentrer vite il faut attendre, je préfere mette du foin sur le sol et le laisser pourrir pendant l'hiver, et au besoins le remuer en février pour accelerer le pourrissement et au printemps on peut travailler la terre, pas avec l'engrais vert il faut attendre., ou avoir un sol trés drainant. pas de l'argile.

Je suis tout a fait d'accord avec vous deux,josiane et PALR(trop long a ecrire ce pseudo) ,l'expérience a parlé.

Je vais me faire vilipender, mais vouloir faire un engrais vert en adoptant les pratiques de la permaculture est pour moi difficile à admettre, puisque dans cette façon de cultiver le sol, il n'est pas question de remuer la terre, comme le font les agriculteurs. Donc, après avoir coupé et haché, voir composté les parties aériennes, j'ai pu lire que les racines d'engrais vert allaient en pourrissant, nourrir les gentils légumes, etc... Et bien non je ne pratiquerai jamais cette méthode, sachant le nombre phénoménal d'agents pathogènes, microbes et gaz qui vont intervenir pour détruire ces racines. Quand le pourrissement se fait en même temps que la culture de mes légumes ceci, seront en grand danger. La transformation d'un végétal en humus, passe par différents stades physiques et chimiques qui ne sont pas sains pour la croissance d'une plante en toute sérénité. Alors oui à l'engrais vert, bien transformé, et assimilable dans mon potager, mais pas sans retourner le sol comme il est recommandé en permaculture. Faire un légume Bio ce n'est pas le cultiver dans la tombe d'un cimetière, pas plus que dans la jungle.

et bien nous serons deux a etre vilipendé je ne ferais jamais un jardin sur de l'herbe qui doit se décomposer, et je retourne ou je passe le motoculteur avant de semer.

Bonjour à tous. Sur Youtube , des vidéos montrent des agriculteurs qui pratiquent la culture de conservation. A voir,cela peut servir à la connaissance !!

Bonjour "PÉPINIÉRISTE A LA RETRAITE" tu ne sais pas quoi tu perd, tant pis pour toi. Continue avec tes produits chimiques,il son plus propres!!!!!!!

Zembla, sur Youtube on voit de tout, et chacun peut trouver la vérification de ce qu'il croit dans la conviction d'un autre. Moi-même je ne crois qu'à moitié à ce que je pratique, et je ne demande qu'à être convaincu, mais je trouve peu de chose qui soient véritablement convaincantes parmi beaucoup qui ne sont que de la mousse brassée par des gens animés par des motivations très diverses. La connaissance s'appuie sur une expérimentation méthodique, le reste n'est que paroles. Pour moi la nébulosité du Bio est autant décourageante qu'encourageante.

Paillon 06 Vous n'avez strictement rien compris dans mes commentaires.
Ou avez vous mon pauvre, lu un instant que j'utilise des produits chimiques.
Vous êtes d'une mauvaise foi flagrante et tentez certainement la polémique. Je continu à vous vouvoyer car vous n'avez pas mon amitié avec votre agressivité. Tout en possédant un BTS de l'horticulture, ce qui me permet de savoir ce qui se passe dans un végétal et certainement mieux que vous, je pratique une culture bio, sans traitement, mais n'adhère pas a la nouvelle vague d'une culture sans discipline, dans un jardin en friche, allongé sur un relax, à l'ombre des oliviers.

Zembla, je viens de visionner les vidéos sur l'agriculture de conservation, et c'est effectivement très intéressant, et ça me parle. Force est de constater aussi que ces agriculteurs ne sont pas bios et ne prétendent pas l'être. Ils découvrent les moyens de redonner vie aux sols, tout en utilisant au mieux engrais, pesticides et irrigation. Des idées, pas d'idéologie, et un grand progrès de l'agronomie, c'est ça qu'il nous faut.
Une chose intéressante aussi dans leurs cultures sans travail du sol, c'est qu'il n'y a pas à proprement parler d'engrais vert, plutôt des cultures pour avoir un couvert végétal aussi permanent que possible, entre autres avantages, mais qui sont aussi valorisées et récoltées. Leur façon de faire valide la permaculture, mais aussi invalide l'idée commune selon laquelle la terre doit se reposer pour rester fertile. Plus le sol est actif et plus il est fertile. Faire produire son jardin 12 mois sur 12 peut être très favorable pour la vie du sol si on le nourrit en conséquence.

Marc 65 .
L'AC est déjà utilisée sans faire de tapage dans l'agriculture traditionnelle, si vous observez les cultures.
Le labourage n'est plus pratiqué comme par le passé de façon systématique, les agriculteurs vont à l'école maintenant, et ont appris à compter, car la charrue ça coûte très cher, bien que nécessaire tous les 4 ans pour réguler la structure d'un sol, au détriment de sa faune, mais qui se reconstitue relativement vite.
Mais la CA utilise le glyphosate, en cas d'invasion, ainsi que de nombreux pesticides, et donc n'a rien de Bio.
L'agriculteur traditionnel laisse rarement un sol nu, en connaissance de cause.
Le labour puisque c'est le sujet, permet de remonter en surface les éléments qui descendent naturellement au fil du temps, telle les argiles, qui sans cette pratique qui doit être réfléchie, finissent par faire une poterie nuisible à l'infiltration, et qui font de plus partie intégrants du complexe argilo-humique.
L'AC prend comme exemple, la forêt... Mais la forêt c'est une tout autre affaire, puisqu'il n'y a exportation du végétal que plusieurs décennies après une plantation, et ainsi le capital sol est maintenu naturellement d'une année sur l'autre, feuilles humus feuilles humus, sans nécessité de travail du sol.
Personnellement je fais tout pour faire bio et préfère détruire un légume malade que d'utiliser un produit. Mais mes légumes ne sont pas bio du tout, car les avions les voitures cheminées au gaz au fuel etc.... Se chargent de tout gâcher, il ne faut pas rêver.

De ce que j'en ai vu, l'agriculture de conservation prend plutôt en exemple la prairie naturelle, dont la structure n'a pas besoin d'être régulée et dans laquelle les argiles ne font pas pour autant de la poterie. Par ailleurs, les agriculteurs allaient tout autant à l'école il y a quarante ans, mais ils y apprenaient l'agriculture chimique et l'élevage concentrationnaire, et c'est aussi parce qu'ils savaient compter. En dehors de ça je suis d'accord avec toi pour dissocier les principes du bio et ceux de la permaculture, on peut faire l'un sans l'autre.