Comment émietter ma terre (Page 2)

Je te rejoins bien Marc dans cette analyse, et nous voyons des permaculteurs bien envahis par les vivaces, et ne sachant qu'utiliser de la main d'oeuvre gratuite pour s'en débarrasser, avec pas mal d'astuces pédagogiques.
Pour faire un maïs un blé ou tout autre grande culture annuelle, les vers de terre sont inutiles, ou leur travail insignifiant.
Il faut des prophètes jetés par l'INRA pour contredire cette vérité.
Les maraichers nous nourrissent toute l'année sans s'occuper des lombrics, et de toute la vie du sol.
Mais si on souhaite faire un bon jardin potager, il est nécessaire de rester le plus près de la nature pour obtenir une qualité inégalée et surtout le bon goût du terroir, qui est irremplaçable.
Un bébé au sein est en meilleur forme qu'au lait en boite !

Avant le comment cherchons le pourquoi .
Trop argileux, ben faut du compost ou du fumier.
On peut faire du super fin mécaniquement, on aura un beau beton par temps sec et un piège par temps pluvieux.
Et des nuages de poussières par grand vent.
Terre végétale, votre definition m'intéresse .

Tout à fait d'accord avec cette analyse

En effet, au vue de la photo, ton terrain semble trop sec (argile ?). Comme le dit Jardinero, ajoute une bonne couche de fumier et n'hésite pas à humidifier le tout un peu tout les jours.

Bonjour,
S’il s’agit d’une terre argileuse, il faut labourer en hiver pour que les gelées l’ameublissent. Il faut chauler régulièrement pour coaguler l’argile et diminuer l’imperméabilité. Apporter régulièrement de l’humus sous toutes les formes je ne parle pas des apports en scorie qui va lever une armée de boucliers et pour autant c’est très utile, mais passons. Les terres argileuses sont difficiles à travailler, la mise en valeur demande des décennies. Le motoculteur, si l’on augmente la vitesse de rotation des fraises, ça ne fera pas de la farine mais aura un effet contraire, en réalisant des sortes de grosses billes biens compactes. Un coup de marteau sur une bille va la disloquer et elle se coagulera dans le temps. Bon courage, mais on finit par y arriver.

Les scories sont autorisées en BIO, il ne devrait pas y avoir beaucoup de boucliers à se lever.

Bonjour,
Depuis qu’une écologiste institutrice ou prof des écoles, à votre choix, m’a sorti que la chaux, que j’utilise régulièrement, était un pesticide, j’ai une très grande méfiance envers les écologistes et tout ce qui s’y rattache. Je pratique une culture conventionnelle en utilisant les produits qui sont en vente dans les coopératives agricoles.

Il ne faut pas que cela t'empêches de te mettre à jour. L'INRA est devenu INRAe, et le cours d'agronomie a un grand chapitre sur le rôle des organismes du sol et des plantes dans la fertilité des sols depuis au moins 50 ans (Soltner), mais ce chapitre n'a pas été assez valorisé par l'agriculture conventionnelle. L'agronomie et l'écologie ne s'opposent que quand elles ne sont pas réalistes, sinon, avec un peu de bon sens et de bonne volonté, elles se soutiennent.

Bonjour,
En culture conventionnelle, je peux pratiquer une culture dérobée pour retenir les nitrates, nettoyer le sol et l’améliorer avec des légumineuses, pardon des Fabaceae. Avant une culture de pommes de terre on peut semer un seigle fourrager ou un trèfle incarnat pour l’enfouir, etc. Dans le cas présent, pour améliorer le sol, je ferai une moutarde blanche pour l’enfouir à l’automne et là atchung avec la chaux vive, le père s’enrichit et ruine les enfants. C’est de la chimie et les bêtises sont très vite réalisées. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes n’utilisent pas la chaux. L’INRA n’a rien inventée, j’ai sous les yeux un livre de 1942 dans lequel les pratiques sont décrites, elle a, peut-être, amélioré les pratiques ? Pour ce terrain, faire, faire une analyse du sol et en retour, le joyeux propriétaire aura une réponse positive à sa question. Avant il faut demander le tarif, pour 50 mètres carrés c’est niet.

C'est vrai, les engrais verts c'était pratiqué à toutes époques, mais plus guère dans les années 60-80. Les techniques de culture sans labour c'est plus nouveau, mais c'est devenu conventionnel également. En fin de compte mon jardinage aussi est conventionnel, tout est dans les livres, chacun en fait l'usage qui convient.à son projet.

Bonjour,
En agriculture conventionnelle le sans labour n’existe pas, il y a différent types de labour (on peut faire une thèse). Je possède des documents où l’on parlait de labourer à une profondeur de 80 cm avec tous les avantages, grosse erreur votre Honneur, on est devenu plus raisonnable ! L’engrais vert, je viens de passer le rotovator dans des poireaux pour faire de l’humus. Après la récolte de pommes de terre, il y aura une culture dérobée qui sera enfouie avant la montée en graine. De l’humus, de l’humus, encore de l’humus, c’est le nerf de la culture. Sans humus les engrais ne sont d’aucune utilité, pas d’amélioration des sols, etc. Un sol, pour qu’il soit suffisamment doit renfermer au moins 2% d’humus, la perte moyenne annuelle serait de plus d’une tonne par hectare, il ne faut pas réfléchir pour obtenir un bon bilan humus