Marcottage d'un chlorophytum

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Le marcottage est une méthode de multiplication différente du bouturage. Comment ça marche ?

La technique

La technique


Certaines plantes comme le chèvrefeuille, chlorophytum, fraisier, philodendron, scindapsus et bien d'autres émettent des tiges aériennes (rampantes, grimpantes ou retombantes) que l'on peut utiliser pour créer une nouvelle plante.
Il faut prendre une tige aérienne, retirer les feuilles qui risqueraient d'être enterrées, courber la tige pour l'enraciner dans un petit pot posé à côté de la plante de départ (dite aussi plante mère). La tige aérienne restera accrochée à la plante mère jusqu'à la reprise de la nouvelle plante. Aidez-vous d'un morceau de fer recourbé ou bien d'un pince à chignon afin de bien fixer cette nouvelle tige dans le petit pot. Brumisez-le tout régulièrement.
Lorsque de nouvelles feuilles vont apparaître sur la nouvelle plante, vous pourrez couper la racine aérienne. Vous aurez ainsi réussi la marcotte.
Cette technique n'est pas toujours facile à réaliser.

Mon expérience sur un chlorophytum

Comme vous pouvez le voir sur la photo, mon chlorophytum a fait de grandes tiges aériennes. J'ai donc décidé de me lancer dans la technique du marcottage.
J'ai courbé une tige pour la mettre en place dans un petit pot. Je l'ai fixé avec un morceau de fer courbé et au bout de 2 mois, des racines sont apparues dans le petit pot. Ma marcotte de chlorophytum a réussi. Il ne me reste plus qu'à couper la tige aérienne pour les séparer.
Technique très économique pour multiplier les plantes.

Un mois après

Un mois après

J'ai pu couper la tige aérienne qui les reliait. Voici le pied mère en haut et le nouveau chlorophytum en bas. Ainsi, vous pouvez multiplier cette plante pour en donner ou en faire du troc.