Patates

Bonjour! Nos anciens, quand les patates étaient d'un gros calibres, les coupaient en deux. J'ai pour habitude de toujours le faire tout en me posant la question, pourquoi le faisait il et en quoi cela change une production? Que l'on plante une grosse patate avec 4 à une dizaine d'yeux (germes) ou la couper en deux et avoir la moitié d'yeux ou bout du compte un nombre plus important de plants ça c'est certain. Je m'excuse je fais la demande et la réponse, mais c'est à vous J A que je pose la question? Et celle ci. Faites vous cela?
En abordant un autre sujet, j'avais dit que dans les régions de très peu de production et dans un autre temps, on pelait la patate et on plantait la peau.

J'ai connu un jardinier qui " pelait la peau" comme tu dis; en fait il ne prenait que les germes, ce n'était pas pour produire sa récolte de patates mais pour produire ses plants pour l'année suivante. Je pense que les plants certifiés du commerce sont produits de même. L'habitude de replanter sa récolte s'est un peu perdue, notamment parce que ça comporte le risque de replanter les maladies et de les amplifier.

bonjour, j'essaye toujours de replanter mes patates si elles sont en bonne santé, parce qu'elles s'habituent au climat de chez moi et quelles sont plus robustes et font fassent aux climats chauds ou pluvieux beaucoup mieux que des plants achetés.

C'est vrai, Josiane, quoique cette adaptation se fasse parfois au détriment de la production et du goût. Je n'ai pas eu d'exemple en ce qui concerne les pommes de terre mais je l'ai constaté sur des courges et des haricots. Il n'y a pas de règle, délocaliser les plantes peut les stimuler ou les handicaper, et les cultiver dans le même terroir peut les renforcer ou les appauvrir.

Bonsoir Marc, et Josiane! Oui différentes méthodes. Ton jardinier que faisait il de la pulpe de patate? Il serait étonnant qu'il ne la consomme pas......Je ne replante plus mes patates récoltées vieilles variétés qui sont sensibles aux maladies, déjà avec les plants certifiés ...Je change les emplacements d'une année sur l'autre et fait des traitements à la bouillie. Je suis d'accord avec toi Josiane pour qu'une patate devienne plus robuste au climat quand elle est plantée dans une région depuis plusieurs années, mais le fait qu'elles soient trop sensible aux maladie j'y renonce. En faisant son plant on réalise de fortes économies il faut l'avouer.

www.lejardinvivant.fr/2015/04/03/faire-ses-plants-de-pommes-de-terre/

bonjour, je ne plante pas forcément des plants anciens, mais par exemple variété désirée et émeraude, une jaune et une rouge, toute deux grosse production , trés bonne tenue tout l'hiver, si il y a une maladie je n'en ai aucune depuis trois ans, je rachètes des plants. l'année 2018 n'a pas été une bonne année pas de maladie, mais une récolte minime, cette année je rachète des plants, rien n'est figé au jardin il faut adapter suivant l'année..

Pépiniériste, "Le jardin vivant", c'est le site d'un gars qui nous dit la messe pour vendre ses livres à la sortie de l'église, un de plus.

A lire tout cela un jardinier peut si perdre. Ce n'est plus un cerveau mais un ordinateur, c'est bien de chercher à comprendre et de partager, mais quelques fois il est possible aussi de lire tout et son contraire, les anciens faisaient suivant les conditions climatiques et la nature du sol les engrais étaient du fumier je pense que même en appliquant leurs méthodes ce ne soit plus possible. Les solutions miracles sont devant ce nombre incalculable de variétés de croisement bien souvent impuissantes,pourtant plus résistantes il parait. De vouloir trop améliorer nos variétés les agronomes à mon humble avis les ont appauvries au détriment de celles d'origines. J'aimerais savoir si dans les Andes pays d'origine de celle ci, si ils ont les mêmes problèmes?

Jardanama, en prolongeant ta réflexion on pourrait conclure que les plantes cultivées sont des plantes sauvages appauvries. Je ne partage pas ce point de vue, les plantes cultivées nous les avons créées pour qu'elles correspondent à nos besoins et nous continuons dans ce sens, elles ressembleront de moins en moins aux plantes d'origine et c'est normal. La vocation de la pomme de terre sauvage d'origine était principalement de pouvoir durer dans son environnement sauvage, et probablement faisait-elle plus de graines que de tubercules. Ce que nous voulons, c'est utiliser les capacités des plantes à fabriquer de la nourriture humaine, c'est un détournement radical, nous y arrivons plutôt bien et nous avons encore plein d'idées et de perspectives pour le faire plus et mieux.