Monsieur Soleil tape ! (Page 2)

Ici on a coutume de dire :"ils sont jobards ces Parisiens d'aller a la plage entre 12 et 16h " en principe ce ne sont pas les gens du cru qui attrapent des coups de soleil car ils privilégient plutôt la prévention (sieste, chapeau de paille , vêtements légers boissons ) que la guérison (crèmes onguents etc ) il y a bien sur des peaux plus sensibles que d'autres mais je pense que lorsqu'on s'est fait avoir une fois :"la persévérance dans l'erreur est diabolique:"

Bien que native du midi, j'ai la peau très fragile, qui rougit rapidement, et hélas ça fait mal : mon remède est la tomate, mais quand j'ai vraiment très mal( ce qui m'arrivait surtout plus jeune quand j'allais avec les copains à la plage) j'alterne bétadine( la jaune) et biafine.
Le parasol, hélas, ne protège pas des coups de soleil

Bonjour Netmentmieux, la sieste, je la laisse volontier à ceux qui aiment la faire, j'ai toujours été incapable d'en faire une . . . à part "crapuleuse" et . . . il y a bien longtemp !
Pour ce qui est de travailler au soleil, cette habitude remonte à l'enfance, ma Maman était vigneronne et mon Papa cultivateur, j'aimais fouller autant la terre que les éteules pieds nus, la sieste nous ne connaissions certe pas ! le travail n'était pas fait par des "engins" tout était fait manuellement ou avec l'aide des chevaux, soleil ou pas . . . tout celà pour tenter d'expliquer que ma peau est habituée au soleil et que c'est bien la première fois que j'en ai un de coup de soleil (il faut bien une première fois) et si je me renseigne, c'est que je suis de nature généralement très prévoyante . . . mais là . . . Monsieur Soleil m'a bien eu, cette brocante, je m'en souviendrai ! décidément ce n'est pas mon année !

Bonjour Cerise51 !
Issu d'une famille de paysans (jusqu'à mon pére) je me rappelle des horaires de travail : dés le lever du jour, les commis arrivaient, ma grand-mére avait préparé le copieux repas et, aprés une "petite goutte", tout ce beau monde partait au travail, qui dans les champs, qui dans les vignes. A dix heures (8 heure aujourd'hui), retour pour une bonne collation et re-direction le travail. Retour à 2 heures (midi à l'époque), copieux repas et .... sieste jusqu'à 6 h (4 heures aujourd'hui) et re-stravail jusqu'à la nuit tombée. La journée finie, lavage des pieds et des mains et re-repas copieux après s'être occupé des chevaux. Je n'ai jamais vu ces hommes le torse nu ni la tête découverte.

Bonjour Anoclette (33),
C'était presque pareil à la maison, chez mes parents, je l'ai vécu les jours où il n'y avait pas école et au retour de l'école, la p'ptite goutte, le départ aux champs dans le tombereau qui servait aussi à charrier le fumier, le retour du midi au son des douze coups du clocher voisin etc. . . chez moi nous n'étions que des filles . . . à travailler comme des hommes . . . le labour des champs, la charrue dans les vignes : mes bras et mes jambes connaissent et se souviennent !
En tous cas, dimanche dernier, je peux t'assurer que moi non plus, je n'était pas le torse découvert (quoique, peut-être que . . . ) pour la broc et qu'au-dessus de ma tête . . . . petit parassol 3 x 2 !