CONSOMMATION DE PRODUITS BIO

Message d'origine
ANOCLETE (33)
27/05/2010 à 06:09

Consommation de produits bio

Réponses
ANOCLETE (33)
27/05/2010 à 07:38

Je me suis planté en établissement le premier lien ! Mille excuses ! On essaye avec celui-ci : Consommation de produits bio

ANOCLETE (33)
27/05/2010 à 07:49

Apparemment ça ne marche pas ! C'est bizarre : J'appelle la webmasters à l'aide !
Bon l'article est intéressant. Il émane de actu-environnement, site que je conseille à tous.
Le marché des produits bio a quasi doublé depuis 2005
AGRICULTURE - Actu-Environnement.com - 20/05/2010

Hausse des conversions des exploitations, accroissement de la consommation de produits certifiés… le bio conserve le vent en poupe. Mais si la filière résiste bien à la crise, elle peine toujours à répondre à la demande. Explications.
Selon les derniers chiffres révélés le 19 mai par l'Agence Bio, le nombre d'exploitations engagées dans la filière biologique a augmenté de 23,7% l'an dernier par rapport à 2008. Alors qu'elles étaient 13.300 fin 2008, elles sont passées à 16.446 fin 2009. ''Jamais une aussi forte hausse du nombre d'exploitations bio n'a été enregistrée en France !'', et ce malgré la crise, s'est réjouie Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence. En 2009, chaque mois, 300 producteurs nouveaux se sont ainsi engagés dans la bio. Les opérateurs de la filière biologique (transformateurs, distributeurs, importateurs) sont plus nombreux également : ils étaient 25.203 en 2009, soit 21 % de plus qu'en 2008. Toutes les régions connaissent cette progression (entre + 11 et + 36%). Tous les secteurs de production sont concernés (fruits, légumes, œufs, viande…).

3,14 % d'exploitations bio

Au total, 3,14 % des exploitations françaises étaient bio fin 2009, soit 677.513 hectares (525.638 certifiés et 151.875 en conversion). Ce qui représente une hausse de 16 % par rapport à 2008 et correspond à désormais à 2,46 % de la surface agricole utile (SAU). Si la filière ''s'accélère'', estime Mme Mercier, ce développement est à relativiser… On est encore loin des 6% de SAU bio prévus en 2012 par le Grenelle même si Pascal Gury, Président de l'Agence Bio, reste confiant et affirme que cet objectif est ''réalisable'' d'ici deux ans…. Pour y parvenir, de nombreux dispositifs de soutien ont été mis en place (dispositif d'aide à la conversion (CAB), doublement du crédit d'impôt applicable aux exploitations biologiques…). D'autant que les surfaces en conversion ont grimpé de 86 % en 2009 !, rappelle l'Agence. 14 départements auraient d'ores et déjà une SAU supérieure à 6%, selon l'Agence. Deux régions sont en tête : Provence-Alpes-Côte d'Azur (8,7 % de la SAU) et Languedoc-Roussillon (6,4 %). ''Cette croissance, qui va permettre de poursuivre le développement de l'offre française en produits bio, est la traduction de la mobilisation des producteurs et entreprises de stockage, conditionnement, transformation, distribution pour répondre aux attentes des consommateurs'', explique l'Agence Bio.

Consommation en hausse malgré la crise

Les consommateurs français restent, malgré la crise, toujours plus demandeurs de produits bio. Les données 2009 confirment cette tendance, avec une progression de 19% pour atteindre 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (2,6 milliard d'euros en 2008), selon l'Agence. Le bio représente désormais 1,9% du marché alimentaire total. ''Le marché a quasi doublé en 4 ans'', s'est félicitée Mme Mercier. D'autant que les prix des produits bio ''n'ont en moyenne pas augmenté l'an dernier''.

La hausse des achats des produits bio serait donc liée ''à une augmentation des volumes des produits vendus'' dans les circuits de distribution. Les grandes surfaces restent en tête avec 45 % des produits bio achetés, suivis des réseaux spécialisés (26%), des magasins spécialisés indépendants (12%), la vente directe (fermes, marché, Amap…, 12%) et les artisans-commerçants (5%). Parmi les produits : les ventes de lait et d'œufs bio ont plus que doublé en quatre ans. Le rayon crèmerie est le plus plébiscité par les consommateurs représentant 22% des ventes, suivi de l'épicerie (19%), des fruits et des légumes frais (17%).

1,3 % de produits bios en restauration collective

Les achats effectués par les restaurants collectifs, particulièrement dans les cantines scolaires, comptent également pour beaucoup. Favorisés par les mesures du Grenelle, ils ont ainsi représenté 3 % du marché de l'alimentation biologique. Leurs achats ont plus que doublé en un an pour atteindre 92 millions d'euros (hors pain) contre 44 millions en 2008. 1/4 des restaurants collectifs proposent désormais des produits bio ''ne serait-ce que de temps en temps'', soit 29.000 établissements. 13 % d'entre eux introduisent ''au moins 1 produit tous les jours'' contre 5% en 2009. ''Et ils sont de plus en plus nombreux à le faire régulièrement'', souligne Mme Mercier.

Malgré cet enthousiasme, cette hausse reste mesurée : les aliments bio n'ont représenté qu'1,3% du total des achats alimentaires en restauration collective en 2009 (0,63% en 2008) alors que la loi Grenelle 1 prévoit d'intégrer, dans ces établissements, 20 % de produits bio en 2012….

Déséquilibre offre/demande

Revers de la médaille : si Mme Mercier mise sur ''une forte dynamique de croissance'' en 2010, la production biologique française peine toujours à répondre à la demande. D'autant que les importations sont encore trop nombreuses. Alors que pour les volailles, œufs et vin ou viandes bovine et ovine, la production française est suffisante pour satisfaire la demande, 38% des produits bio sont encore importés issus de pays voisins (Espagne, Italie, Allemagne). Un tiers de ces produits est considéré comme incontournables (produits tropicaux, agrumes…). Un autre tiers compte des produits où la France n'a pas d'avantages compétitifs (soja, aquaculture, légumes méditerranéens, épiceries). Mais le tiers restant est constitué de denrées (céréales, laits, fruits et légumes, viandes de porc) qui pourraient très bien être produites dans l'Hexagone…. à moindre coût ?… ''A partir de 2011, les importation de lait devrait diminuer'', assure Mme Mercier en rappelant que la France a de son côté exporté essentiellement des fruits et légumes (36%) et des vins (36%) pour 190 millions d'euros.

Une évolution de la filière française est donc nécessaire : le déséquilibre offre/demande s'étant accentué ces dernières années au profit des circuits d'importations en hausse de 8%. D'autant qu'il faut trois ans pour convertir une parcelle agricole conventionnelle au bio.

Rachida Boughriet

ANOCLETE (33)
27/05/2010 à 10:31

Une petite vidéo sur You Tube qui est éloquente ! (j''espére que ça va marcher).
LE CYCLE IDIOT

ANOCLETE (33)
28/05/2010 à 10:42

Bon appétit !