Cloque du pêcher (Page 2)

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Raddon (38)
14/09/2023 à 14:36

Bonjour,
Les obtenteurs défendent leur patrimoine, c’est normal. J’ai fait des stages où l’on m’a expliqué les manipulations, j’ai découvert, suite à des échecs total de greffage qu’il y avait des sujets qui ont 2 greffes successives différentes. Le scion possède une référence, la greffe intermédiaire une autre référence, la dernière greffe porte un nom de commercialisation. Si je veux reproduire le sujet par greffage sur un scion que j’aurais obtenu, de variétés anciennes ou récentes, il y aura 99% d’incompatibilité entre sujet et greffons, comme chez l’être humain. C’est idem pour les obtentions qui n’ont qu’une greffe. Ah le bon vieux temps, on greffait sur un sujet sauvage, ça fonctionnait !

Réponses
Marc65 (65)
14/09/2023 à 16:10

Cela fait longtemps qu'on pratique le surgreffage à cause de l'incompatibilité entre les variétés et les porte-greffes. Ce n'est pas dans le but d'empêcher la multiplication des fruitiers mais de pouvoir utiliser les meilleurs porte-greffes ou les mieux adaptés au terrain, même s'ils de sont pas directement compatibles avec la variété à produire.
En tout cas, marcottage, bouturage, greffage, ou sur-greffage, il s'agit de multiplication végétative, pas par semis de noyaux. Le noyau ne porte pas le même matériel génétique que l'arbre qui l'a produit, mais une combinaison entre une moitié des gènes de cet arbre, et une moitié des gènes de l'arbre qui a produit le pollen. Même si l'arbre s'est auto-fécondé, les génes apportés par le gamète femelle et le gamète mâle sont des réassortiments aléatoires du patrimoine génétique de l'arbre, et les noyaux donneront des individus tous différents, comme nous le sommes de nos parents et de nos frères et soeurs. Par semis, on produit une population d'individus apparentés. Dans le cas des arbres fruitiers, on conserve la variété par de la multiplication végétative, et dans le cas des légumes à semer par un semis suivis d'une sélection, ce qui est le travail des professionnels officiellement recensés comme mainteneurs de la variété.

DannyC (25)
20/01/2024 à 12:09

La cloque du pêcher est un champignon qui fait son apparition souvent après de grosse pluie et qui infecte les pêcher.I faut absolument ne pas traiter en hiver. La bouillie bordelaise ne sert à rien, il existe des traitements spécifiques au pêcher qui se pratique avant la floraison, bonne quinzaine de jours avant la floraison et d'arrêter immédiatement lors de la floraison du pêcher.
Il est important d'enlever toutes les feuilles et branche dessous le pêcher et de tout brûler ou évacuer immédiatement. La cloque du pêcher attend son heure pour infecter les pêcher par temps humide et pluvieux, chaud, comme tous champignons..

DannyC (25)
20/01/2024 à 12:18

Je ne plante que des pêches de vigne, donc, je plante le noyau dans le sable et à peine de tourbe dans des pots. J'enfonce le noyau à moins 8 cm et j'arrose pour le garder humide, mais pas trempé. Je mets tous les pots au nord à ce qu'il n'ai pas le soleil direct. Je repique dans un gros pot lorsque la pousse atteint 15 cm dans de la terre, un peu de sable et de tourbe et je l'ai placé au sud à l'abri du vent du nord froid.

Raddon (38)
20/01/2024 à 13:26

Bonjour,
Les variétés à chair jaune seraient plus sensibles que les autres, pour quelle raison ? Je n’ai pas la réponse. Le traitement, pour la cloque, se fait au début du gonflement des bourgeons avec un produit à base de sels de cuivre du type l'oxychlorure de cuivre, l'hydroxyde de cuivre et les deux en mélange qui donne un produit commercialisé sous le nom de Cu… et la suite. Il faut faire un second traitement au début de la chute des feuilles. Il est conseillé de ramasser les feuilles et de les incinérer pour limiter les spores…