Parc de l'Orangerie à Strasbourg

Au XVIIIe siècle, le pavillon de plaisance "Joséphine" fût construit (du nom de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français, femme de Napoléon Bonaparte de 1796 à 1809) dans ce parc conçut par Le Nôtre (créateur des jardins de Versailles) au XVIIe siècle. Il abritera ensuite 140 orangers qui furent confisqués par les républicains pendant la Révolution Française, au château de Bouxwiller (67). Par la suite, ce pavillon fût détruit dans un incendie et reconstruit en 1968 pour devenir un lieu d'exposition. 
Il est entouré par ce magnifique parc de l'Orangerie arboré avec une ferme, un zoo (canards, cigognes, oiseaux, etc.) et des points d'eau.

Toute l'année, on peut voir des cigognes blanches et encore plus rare, des cigognes noires, qui sont en captivité. Avec son long bec rouge, ses grandes plumes blanches et ses grandes pattes, la cigogne est le symbole de l'Alsace. Des nids composés d'amas de branchages sont posés à l'extrémité d'arbres et des cheminées des bâtiments car, migratrice, la cigogne revient tous les printemps nicher en Alsace.

Elle a gentiment posé pour la photo et s'est subitement mise à faire quelques claquements de becs (on dit qu'elle claquette, glottore ou craquette). Le dérangement sûrement.

Pergolas et kiosques en bois supportent des rosiers grimpants et autres plantes grimpantes. Un petit coin de repos tranquille ombragé l'été.

Avec plus de 26 hectares de superficie, le parc de l'Orangerie est le plus grand de Strasbourg. Des dizaines d'espèces d'arbres (châtaigniers, chênes, ginkgos, liquidambars, tulipiers, etc.) sont plantés au long des sentiers de promenade, certains arbres sont même centenaires.

Voici une vue du pavillon 'Joséphine' (de derrière) qui trône au milieu du parc. Une très belle promenade !