J'ai 5 mois pour en apprendre le plus possible sur le jardinage !

Salut à tous !
Je me suis lancé un défi sur 5 mois pour apprendre un maximum de choses sur la permaculture et le jardinage en général ! Le but étant d'avoir assez de connaissances pour atteindre l'autonomie alimentaire.

Un défi ambitieux, mais réalisable.

J'ai découvert que lorsqu'on travaille dans son jardin, on fait avant tout un travail sur soi.
J'ai pu passer des heures à repiquer mes radis et être en harmonie avec tout ce qui m'entourait. Mes sens étaient décuplés, mes gestes méticuleux, comme si un espace s'était créé dans le temps. C'était magnifique ! Est-ce que certains d'entre vous ont aussi expérimentés des choses du genre ?

Bon jardinage à tous et à bientôt !

Je n'ai pas expérimenté le repiquage des radis, mais je ne pense pas que ça m'aurait mis dans un état second, ni que ça m'aurait rapproché de l'autonomie alimentaire. Je n'ai jamais vécu sans un potager et ça fait plus d'un demi-siècle que ça dure, et je crois que jardiner me met plutôt dans mon état normal, que c'est là où je suis véritablement moi-même. Un potager, c'est une réalisation très personnelle, tout y est choisi et modelé par le jardinier, tout y a un sens pour lui, normal qu'il s'y sente à l'aise.
A mon avis c'est un résultat plus certain et plus important que l'autonomie alimentaire, une idée à laquelle je n'adhère pas du tout, je ne suis pas ambitieux, et pas nombriliste non plus.

le jardin pour moi ,sais un plaisir et non une corvée

C'est le plus important en effet, tu as raison !

J'ai beau chercher, je ne trouve pas d'exemple qui me prouve que quelqu'un vive ou a vécu en autonomie alimentaire. Il me semble qu'on a toujours partagé et échangé les fruits du travail de chacun, et que c'est la manière la plus naturelle, la plus intelligente, et la plus satisfaisante de procéder quand on appartient à une espèce aussi sociable que la notre, aux talents si divers, et qui sait tirer le meileur parti de tout où qu'elle s'installe, qui échange son sel contre du pain, contre un vêtement ou un outil.
Notre économie s'essouffle, elle donne de moins en moins de travail et de revenus, alors il est sage d'utiliser son temps libre et ses moyens à se prémunir autant que possible contre la précarité, et contre un avenir inquiétant, mais ramer ensemble sur un gros bateau est plus rassurant dans la tempête que d'être sur sa coque de noix, même en se disant qu'on sait nager.
Le potager, c'est la production individuelle des légumes, et ça a fait ses preuves depuis 10 000 ans, mais pour le reste de l'alimentation c'est l'agriculture qui a fait ses preuves depuis autant de temps. Penser qu'on peut faire mieux c'est plus de la naïveté que de l'ambition.

Et tu as tout à fait raison, je suis 100% d'accord avec toi ! Viser l'autonomie alimentaire pour moi, c'est surtout survivre sans avoir à acheter de la nourriture en grande surface, mais pouvoir échanger comme tu le dis. Je ne comptais pas produire toute mon alimentation, mais simplement être en capacité de l'acquérir. Et cela passe par l'échange comme tu l'as bien décrit.

Le but est uniquement de montrer que ce n'est pas insurmontable et que des solutions sont encore possibles.

Merci pour ton commentaire.

Nous, ici, on appelle ça du jardinage, et ça ne nous émeut pas plus que ça. Mais c'est sympa d'y voir du merveilleux par tes yeux.

Salut, Jardinier Ambitieux, je ressent aussi de l'extase quand je vois sortir de terre ce que j'y ai planté, je m'émerveille d'une fleur, d'un papillon, d'une abeille... Il faut garder en soi la faculté de ressentir l'énergie de la nature. Même si on ne peut pas être totalement en autonomie, on peut s'en rapprocher le plus possible, c'est aussi notre projet, que nous devons reculer d'un an, mais il est sûr que nous le ferons à plusieurs. Bon courage à toi, en plus tu es dans une belle région, j'adorrrreeeee!!!!

"Lumière sur toi!" , Doris ;o)

Trop cool d'avoir au moins trouvé une personne qui partage ce que je ressens ! Merci pour ta réponse Doris !