Vente de pesticides interdite aux jardiniers (Page 3)

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Corcica (20b)
01/01/2019 à 09:38

Bonjour marc en parlant de famine celas n etait pas dut a un manque de savoir ou tres peut peut etre est t il dut peut etre a une prise d otage de la part de ce qui les couverner pour aller combattre ou pour ne pas payer la dime dessus du moin je pense toute facon tu as tout a fait raison sur notre niveau de vie et bien sur tant mieux

Réponses
Corcica (20b)
01/01/2019 à 09:42

Josiane bonjour tout a fait ok avec toi meme en corse ou j arrose avec une source une eau tres pure dejas tres bien mais l air ne l est pas nous subisons aussi la polution de l air

PEPINIERISTE A LA RETRAITE (45)
01/01/2019 à 11:13

Ha le bon temps ou les rues étaient couvertes de crottins, pour fumer les jardins,
Ils régalaient en pleine ville les porcs qui attendaient les pots de chambre jetés des fenêtres,
Point de goudron, mais un bourbier aux odeurs festives,
Point de voiture diesel, mais des charrettes à bras, à chien, des ânes, les chevaux et calèches réservés aux riches,
point de super marché, mais acheter un pain pour la semaine, et passer sa journée à faire la queue en boutique pour un bout de lard.
Faire le 15 ou courir aux urgence ? Non, mais appeler le rebouteux pour recevoir une saignée.
Se faire arracher une mauvaise dent en public dans la rue, en se donnant en spectacle.
Les 35 heures ? Oh non ? mais passer 18heures par jour dans les champs, ou au jardin, et se faire dévaster la récolte par le seigneur du coin en chasse au cerf.
Mais cependant respirer un air pur, sans pollution et emprunte carbone, et sans glyphosate dévastateur, mais mourir de la peste du choléra, de maladies malignes, juste après s'être précipité chez le curé pour se confesser, et acheter son pardon, ou se faire torturer parce qu'on a les cheveux roux.
Oui les anciens savaient vivre, beaucoup mieux que nous, car ils prenaient l'avion, connaissaient les congés payés, avaient la télé, et le smartphone, ce fameux smartphone.
Aller ce sera suffisant pour comprendre que nous sommes bien à plaindre.
En attendant je vous souhaite une bonne 2019, en me disant que je suis bien content d'y être arrivé sans guerre, dans notre pays, depuis la fin de la dernière qui m'a vu naître.
Il faut savoir regarder devant, en rabattant les rétroviseurs !!!

PEPINIERISTE A LA RETRAITE (45)
12/01/2019 à 12:38

Aux dernières nouvelles, on apprend de sa propre bouche comment un homme, certainement plus un employé municipal, qu'un jardinier amateur, s'est retrouvé avec un cancer, lié au Rondup.
Ayant utilisé moi-même, depuis sa sortie ce produit de façon professionnelle, je serai mort depuis longtemps et mes employés aussi, si je l'avais utilisé comme il l'a fait.
Soit aux USA l'esclavagisme est toujours d'actualité, ou soit cet homme était un candidat au suicide.
Il se serait journellement lavé les mains à la javel ou With Spirit, qu'il n'en serait pas moins atteint.
Peut-être en buvait il aussi par jours de grande chaleur, allez donc savoir.
Voici ce qu'on peut en lire, et je comprend tout maintenant, et pense que d'autres responsables seront au boxe des accusés, certainement et sans aucun doute, ses employeurs.
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Pour la première fois, la justice américaine a considéré un herbicide, le Roundup, comme la cause probable d'un cancer. En août 2018, elle a prononcé une condamnation et une amende record : plus de 250 millions de dollars. Depuis cette victoire judiciaire, l'homme qui a fait plier Monsanto fuit les médias. En phase terminale à 46 ans, le jardinier a décidé de sortir du silence. Exceptionnellement, il se livre longuement pour "Envoyé spécial". Extrait de l'émission consacrée au glyphosate le 17 janvier 2019. Dewayne Johnson a sur le torse et les jambes des cloques qui font penser à des brûlures au troisième degré. Il doit porter des vêtements spéciaux. Il ne peut pas mettre un simple tee-shirt en contact avec sa peau. "C'est comme si on me raclait par terre", dit-il. "Dès qu'il y avait du vent, j'en prenais plein le visage" Depuis 2012, il était jardinier dans plusieurs écoles primaires de Californie. En haute saison, il pouvait asperger plus de 500 litres de glyphosate par jour. Il portait des lunettes, un masque, mais ses joues n'étaient pas protégées. "Donc quand je vaporisais, dès qu'il y avait du vent, j'en prenais plein le visage. C'est pour ça qu'on passait notre temps à se rincer : parce qu'on savait qu'on était exposés. Et ça m'est arrivé d'en avoir directement sur le corps. Le liquide était rentré à l'intérieur, dans ma combinaison." "Je détestais ce Roundup, mais je n'avais pas le choix" Dès l'apparition de ses premières lésions, en 2014, les médecins diagnostiquent une forme agressive de lymphome non hodgkinien, et un cancer de la peau. Le service client de Monsanto, qu'il appelle à deux reprises,estime que le Roundup n'y est pour rien. Dewayne Johnson reprend son travail et continue pendant un an à inhaler du glyphosate. "Je détestais ce Roundup, mais je n'avais pas le choix, c'était mon boulot. Le seul moyen de payer mon loyer et de nourrir mes enfants." Et si Monsanto lui avait dit au téléphone que son cancer pouvait être lié au Roundup ? "Bien sûr que j'aurais tout de suite arrêté." "L'argent ne vaut rien pour moi, parce que je suis en train de mourir" La firme ne s'estime ni responsable ni coupable. Elle a fait appel de sa condamnation. En attendant le jugement, elle devra payer à Dewayne Johnson une amende réduite à 78 millions de dollars. Mais la motivation de l'ancien jardinier est "tout sauf l'argent. Mon but, c'est d'établir les faits. L'argent ne vaut rien pour moi, parce que je suis en train de mourir. (...) Mes enfants et ma femme ont besoin d'argent, car leur vie est devant eux, mais moi, c'est fini. Je veux juste vivre un peu avant de mourir. Cet argent ne suffira jamais." Ce père de deux jeunes enfants espère que son histoire servira d'exemple. Car elle est, selon lui, la preuve que Monsanto a caché la dangerosité de ses produits. Extrait de "Monsanto, la fabrique du doute", un reportage à voir le 17 janvier 2019 dans "la Spéciale d'Envoyé : Glyphosate, comment s'en sortir ?"

consolideur (24)
12/01/2019 à 13:00

Il serait plus objectif d'attendre que cette affaire fasse l'objet d'une décision de justice définitive.

PEPINIERISTE A LA RETRAITE (45)
12/01/2019 à 14:17

C'est bien évident Consolideur, mais c'est dans le but de signaler le prochain reportage du 17 Janvier, qui lui ne s'occupe pas objectivement d'attendre un procès, comme vous le suggérez, mais cherche la vérité.
Enfin, la décision définitive de justice peut très bien se faire dans 10 ans, avec de nombreux rebondissements, sur cette affaire très manipulée.
Souhaitons nous donc, beaucoup de patience !

consolideur (24)
12/01/2019 à 14:29

Vous m'avez surement mal compris ! Je ne souhaite pas qu'on attende une décision de justice définitive. Je souhaite que tous les intéressés s'accordent pour nommer des experts (au moins trois) dont la compétence sera établie et reconnue de tous et qui seront totalement indépendants des fabricants, des distributeurs, des utilisateurs, des pouvoirs publics, des partis politiques et des associations. Leur mission sera d'évaluer la réelle dangerosité du glyphosate sur les êtres vivants et l'environnement (à part sur les adventistes et autres "mauvaises herbes !). En fonction de leurs conclusions, une décision pourra alors être prise dans l'intérêt de la santé publique en tout premier lieu et de l'environnement bien entendu.

PEPINIERISTE A LA RETRAITE (45)
12/01/2019 à 14:31

Ah merci je vous comprends bien mieux.
Pour ce qui est de la dangerosité du Glyphosate, les expertises ne sont pas à venir mais existent depuis belles lurettes.
Oui c'est un produit qui n'est pas anodin, et pas sans danger, bien évidemment, mais son succès dérange.
Dès le début de l'affaire qui concerne ce soit disant jardinier, qui pulvérise à la main, sans connaissance, et protection suffisante, les jours de vent, en se faisant doucher jusqu'au corps, avec 500 litres de bouillie répandue par jour, je pense qu'il nous a donné toutes les explications de sa maladie.
Il n'aurait pas fait la même chose avec du 2-4-D toujours utilisé et autorisé sur les terrains de foot, et les lignes SNCF, car il ne parlerai plus depuis longtemps à ce jour.
Voila à mon avis un mauvais procès, et je pense que le Glyphosate n'a pas dit son dernier mot, et que ce sont ses adjuvants qu'il faudra corriger, pour aboutir à un produit plus propre pour l'agriculture, à utiliser de façon raisonnée et raisonnable.
Bonne journée à vous

Marc65 (65)
12/01/2019 à 17:40

Pépiniériste, cet employé américain était protégé à la mesure du risque qu'il était sensé courir. La responsabilité de l'employeur est douteuse, il pourra s'en décharger facilement sur Monsanto. J'ai fait le même boulot que lui pendant 15 ans, et j'étais moins bien protégé à mon époque. Dans cette affaire au bout du compte ce sont les utilisateurs qui servent de cobayes pour savoir le niveau de dangerosité du produit, parce que ça n'a pas été fait par ceux qui doivent le faire.
Quant aux experts, ceux de l'OMS ont conclu à un risque pour la santé, ceux de l'Union Européenne à une absence de risque. Il faut croire qu'il ne regardent pas les mêmes choses, l'OMS fait de l'épidémiologie en recoupant les cas de maladies, l'UE regarde les tests sur les souris. Tant mieux pour les souris si elles sont en bonne santé, mais moi je suis bien content de ne plus faire ce boulot.

PEPINIERISTE A LA RETRAITE (45)
12/01/2019 à 18:13

Marc je suis content que vous soyez en bonne santé, après tant d'années d'utilisation de ce méchant produit, qui ne m'a pas incommodé non plus, pas plus que mes gars au travail.
Nous avions une formation et un suivi très poussé de la MSA, dès la sortie de ce désherbant.
Nous savions ou nous mettions le pieds, et certainement qu'a ce niveau les Ricains n'y sont pas encore arrivés.( Il est difficile d'avoir un pied sur la lune et un autre sur terre)
Je souhaiterai connaitre en France le nombre de malades ou morts, reconnus des suites de l'utilisation du Rondup.
Personne n'en parle, c'est étonnant, sauf quelques cas qui tentent de se faire de l'argent, en procès.
Cependant 129 000 d'entre nos concitoyens meurent chaque année par les effets du tabac et de l'alcool, et des centaines de milliers encore en sursis ruinent la Sécu.
Mais là personne ne s'offusque, pas même notre président, qui ne prend aucune décision que celle de remplir les caisses de l'état en montant les tarifs.
Pourquoi intervenir sur un produit actuellement supposé dangereux, sans absolue confirmation, et autoriser et commercialiser d'autres, qui le sont avérés.
Ou sont les criminels ?
www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/glyphosate-et-cancer-une-etude-menee-sur-plus-de-20-ans-relance-le-debat_118479

Marc65 (65)
12/01/2019 à 19:28

Il n'y a pas de cas prouvé en France, mais après tout on ne trouve que si on cherche. La comparaison avec le tabac peut aussi servir dans l'autre sens, les entreprises ont tout fait pendant des années pour empêcher leur responsabilité dans les cancers d'apparaitre au grand jour. C'est légitime d'être suspicieux en ce qui concerne la bonne foi et l'intégrité morale des grandes entreprises de la chimie, à mon avis c'est même une bonne base.
D'un autre côté, je suis d'accord qu'il ne faut pas tout rejeter, et que vivre est un risque. Moi aussi je voudrais des preuves, mais je pense que nous sommes insuffisamment protégés par les contrôles tels qu'ils sont fait, ils ne permettent pas de déceler les effets à long terme même graves.
Merci pour l'article de Sciences&Avenir, plutôt rassurant.