CONFITURES (Page 5)

Oui Raddon, ma Maman faisait cela et cette méthode conservait très bien le produit, car aucune trace d'air.
Je me souviens aussi qu'elle versait directement la parafine sur les fruits sans papier, car de toute façon la parafine ne se mélange pas et reste intacte.
Jamais malade et toujours délicieuse , ma Maman aussi !!!

Bonjour,
Ce que je fais souvent, c’est stériliser la confiture dans des ½ litre ou des ¾.
½ heure de stérilisation en cocotte-minute. Parfois, je stérilise les fruits pour faire la confiture... un jour !

Intéressant toutes ces méthodes anciennes pour conserver la confiture ! Parfois, je stérilise mes pots après les avoir remplis. C’est vrai que le sucre premier prix fonctionne très bien, pas besoin de se ruiner pour faire des bonnes confitures ! Pour la paraffine, je ne l’ai jamais testée, mais ça a l’air efficace pour ceux qui aiment le côté traditionnel.

Comme pour beaucoup de situations c'est l'air qui est préjudiciable.
La parafine cependant ne remplace pas une bonne stérilisation à bonne température sur une donnée de temps adaptée.
Il faut rester très prudent avec les conserves maison !

Bonjour,
M’ame Jacqueline on nous fait un pataquès avec les conserves maison. Avant, bien avant moi, on faisait des conserves dans des bouteilles avant l’apparition des bocaux en verre. Jamais un paysan ne s’est rendu malade avec ses conserves, dès qu’il y avait un doute, c’était direction le tas de fumier. Il y a 48 heures, j’ai un bocal stérilisé depuis un an, de compote de poire qui avait un petit rond en surface. Rien aux lèvres du bocal, rien au joint. La compote est dans le composteur et le bocal va être marqué avec un fil qui sert à fermer les sacs de congélation

Mon bon Raddon il faut savoir vivre dangereusement, et avec humour , meme sans amour !

Bonsoir,
À m’énerve la Jacqueline, pour me désénerver, j’va faire de la gelée de pomme avec du sucre en poudre, au prix unique du magasin et j’va faire du jus de pomme (fabrication identique à la gelée de pomme avant d’incorporer le sucre) et le stériliser en bocaux de 1 litre. Ce jus attendra les coings pour faire un mélange et de la gelée.
Petite précision, j’ai écrit « la Jacqueline » il y a un certain temps dans une manifestation découverte de la nature, un collègue a employé ce genre d’expression. Un monsieur, qui n’était pas de notre tribu, nous a expliqué que c’était péjoratif ! Nous avons eu toutes les peines du monde pour lui expliquer que c’était notre façon de s’exprimer et qu’il n’y avait rien de péjoratif, bien au contraire.

Ce n'est pas grâve Le Raddon, on dit bien le Président de la république, ou le Pape !!!

Bonjour,
Terminé hier-soir 8 kg de gelée de pomme. La fabrication : Des pommes, combien ? Au pif, de l’eau, mesure identique. Cuisson de l’ensemble à l’autocuiseur, temps, toujours au pif. Le lendemain extraction du jus au tamis, finition avec un genre de chaussette et une bague pour tordre l’ensemble. Mesure de la quantité de jus, non pas au pif mais avec une bouteille d’eau minérale. 800 gr de sucre premier prix, par kilo de jus. Cuisson et écumage à feu modéré jusqu’au nappé, ce qui fait 102° C Mise en pot dans la foulée, remplissage des pots à 4 mm du couvercle à baïonnette. Ce matin dégustation du reste du remplissage, je suis le meilleur ! La qualité des pommes entre en jeu plus que mon travail. Les pots ne seront pas retournés !

Hello, ça me fait plaisir de voir des techniques « au pif » qui marchent si bien ! La gelée de pomme, c’est vraiment un classique indémodable. Tu as raison, les conserves maison demandent un peu de vigilance, mais avec de bons produits et une bonne stérilisation, on évite bien des soucis. La petite astuce pour ne pas retourner les pots, c’est malin, surtout avec cette précision des 4 mm sous le couvercle ! Et puis, rien de mieux que la dégustation le lendemain pour se féliciter du travail bien fait. Bravo pour tes 8 kg, ça fait rêver !

Oui, en cuisine je travaille au pifomêtre. Plusieurs fois j’ai contrôlé mes mesures au pif, elles étaient dans la référence. J’ai fait ma gelée avec de la Belle fille, « chair odorante, blanchâtre, croquante, sucrée, à saveur parfumée, fruit de première qualité ». Ce n’est pas moi qui suis bon, c’est le fruit. Sur les marchés, on ne trouve pas ce genre de fruit.
Aujourd’hui c’est environ 12 kg de tomate qui sont traitée pour faire du coulis, ce coulis et le jus seront stérilisés. Le jus dans un pot-au-feu ne gâche pas la préparation. Je n’ai aucune idée du nombre de bocaux, comme dit un collègue : Tu peux tenir un siège, ah ces paysans !