Comment avez-vous découvert le jardinage ? (Page 2)

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Lavandière (13)
10/05/2010 à 19:17

Pour aller dans le sens de Ghis, nos premières fraises avaient un goût si incroyable, que l'aînée de mes petites filles (5 ans) m'a demandé si c'était bien des fraises ! ...et en a dévoré plusieurs illico : rien que ces instants me confortent dans l'idée que nous avons eu une bonne idée de prendre ce petit coin de nature !

Réponses
ANOCLETE (33)
11/05/2010 à 06:10

Pour Ghis : encourage ton mari et en lui faisant de bons petits plats de légumes issus de ton jardin et s'il renacle parfois à jardiner, cours vite lui acheter des produits insipides : il reprendra très vite goût au bêchage !

ruinederome (35)
30/05/2010 à 19:09

Puisque je suis très obéissante, je ne fais rien dans mon mouchoir de poche aujourd'hui, alors je navigue sur le site.
Les témoignages ci-dessus sont similaires à mes souvenirs d'enfance chez mes grands-parents, et la nostalgie (même des corvées ) nous a nourrit de saveurs disparues depuis des décennies., désormais;
.


luciletsonjardin (54)
30/05/2010 à 20:41

Pas de grands-parents ; enfance à la ville, et le jardin, à part trois lignes de haricots, trois brins de persil et six pieds de tomates chez mes parents sur un minuscule mouchoir de poche, m'était inconnu.
Dans les années 80, pour un rapprochement géographique, je me suis retrouvée à la campagne dans un milieu très rural. Un appartement; pas de maison, pas de jardin.
Cinq ans plus tard, une opportunité se présentant nous voici dotés d'une maison et son jardin attenant, d'un verger et d'un jardin de plein champ. Le jardin n'était alors aucunement mon domaine, sauf pour les récoltes, les conserves et la cuisine; je n'avais pas mon mot à y dire, et surtout pas de fleurs au jardin, car "les fleurs ça ne se mange pas en salade".
Il y a un peu plus d'une dizaine d'année, me voici seule à la tête de mon domaine. Par esprit de revanche, par défi, pour ne pas sombrer, je me suis mise à la tâche avec les moyens du bord. Le jardin était encore une corvée, je n'appréciais guère, mais j'avais à prouver que je pouvais tout assumer.
En 1999, le Festival des Jardins de Chaumont sur Loire, "Rien que des Potagers" m'a ouvert un espace de liberté que je ne m'accordais pas.
Peu à peu, j'ai lâché du lest, surtout dans le jardin à la sortie du village où je n'y mets plus guère que pommes de terre et toute une collection de courges. J'ai alors appris à prendre plaisir au jardinage, à cultiver ce que d'autres ne cultivaient pas. J’ai découvert les légumes anciens et insolites, les aromatiques qui ne sont chez moi que des coups de cœur, pour leur nom, leurs couleurs, leurs odeurs, leur esthétique. Je me suis plus investie dans le jardin de la maison, en y laissant vagabonder mon inspiration, mon intuition, ma fantaisie et mon esprit, un peu rebelle dans ce domaine, aux règles bien établies.
Avec une sensibilité proche de la nature, mon jardin voit peu de produits chimiques. Je lis beaucoup, teste ce qui me tente, si ça marche, je renouvelle l'expérience (quelquefois), sinon, je passe à une autre.
Mon jardin est devenu mon espace de création, de ressourcement, d'évasion, de liberté, où rien n'est jamais prévu, figé, où fleurs, fruits et légumes voyagent au gré de ma fantaisie et de la leur.
Succès ou défaite, peu importe, le plus important est de m'y sentir bien, d'écouter, d'observer, de sentir, de goûter, de toucher; de pouvoir récolter quelques produits frais et si la nature est généreuse de faire conserves et confitures, et autres délices à offrir.
Pour des soucis de santé, mon jardin m'a peu vue à l'œuvre ces deux dernières années. Cependant, malgré mon absence, il a su se donner un air sauvage qui le rendait bien agréable et souriant. Au fil des saisons, il est le domaine des plantes livrées à elle-même : l'angélique, la rhubarbe, les pissenlits, les pivoines, les fraises, les coquelicots, les soucis, l la bourrache, les framboises, les groseilles, les clématites, les ipomées, ...
Cette année je reprends son chemin avec une envie de le retrouver. Ce site et ceux qui le font vivre, me confortent dans mon envie et me soutiennent devant l'ampleur de la tâche.
Planche par planche, dans tous les sens, à petits pas, il avance, pour offrir un sourire à tous les sens.
Je crains m'être laissée emporter par l'écriture...

netmentmieux (34)
31/05/2010 à 00:17

Dis Lucile tu nous prépare le " Goncourt" ou la médaille du "Mérite Agricole? " non je plaisante ! je t'avais invité a ne pas nous priver de ta présence sur le site car ta poésie ta sensibilité aux choses simples et pourtant de grandes valeurs nous apporte une bouffée d'air frais dans ce monde de folie où nous essayons de survivre , j'aime ta vision de la nature ou la fantaisie domine les ukases où l'inspiration et l'intuition font fi de tous les préjugés :"je reconnais mon sang a ce noble défi " aurait dit Corneille et moi je crois que ce site a trouvé sa "Muse" j'espère qu'elle ne sera pas avare de son talent

luciletsonjardin (54)
01/06/2010 à 21:52

Ni l'un, ni l'autre! Netmentmieux, j'apprécie votre compliment, il me touche, mais je n'ai aucun mérite, j'aime l'univers des mots, c'est tout. Retrouver le jardin est un besoin pour à la fois m'ancrer les pieds sur terre et en même temps m'évader hors du présent. Comment vivre et survivre sans engranger tous les petits bonheurs qui nous sont offerts? Il faut juste savoir ouvrir ses sens et son cœur, se laisser envahir, être à l'écoute; et c'est là, sans doute, la tâche la plus ardue. Comme au jardin, c'est un long chemin à parcourir, où un pas en appelle un autre, et jamais le chemin ne prend fin.
Si je ne me trompe, votre écriture prouve une grande expérience, une profonde richesse culturelle, un esprit de respect et de partage. Merci d'être aussi présent sur ce site à offrir votre savoir-faire.

ruinederome (35)
02/06/2010 à 10:35

Depuis peu sur ce forum,!Et ce que j'y lis me montre que pour une fois , j'ai fait un bon choix.
Cela fait beaucoup de bien ; dans ce monde qui perd complètement la tête.
Lorsque j'étais jeune........, un jour , je suis allée chez mon médecin .;Personne dans la salle d'attente, mais un petit mot sur la porte de son cabinet
'Je suis dans le jardin'
Je m'y suis donc rendue et nous bavardâmes du sens de la vie, et des choses essentielles que l'on ne perçoit pas toujours instantanément.
Joli souvenir .

mandoline (RE)
02/06/2010 à 15:41

A croire ce qui est écris, tous les cheminots ont un jardin! et mon père ne faisait pas exception. Il a 90 ans et ne le cultive plus mais j'ai souvenir que tout ce qu'il semait ou plantait, poussait très bien!
Et je n'ai pas su "prendre de la graine" de ses méthodes et expériences!
Alors aujourd'hui, dans mon petit bout de jardin de 42m2, je fais comme les petits pois, je "rame".
Je vais donc souvent m'inspirer de vos interventions sur ce site pour avancer pas à pas dans mon jardin et faire de meilleures récoltes que les années précédentes.
Même si je ne suis pas une "pro" j'ai beaucoup de plaisir à consacrer chaque jour entre 3 et 4 heures de mon temps à ce petit bout de jardin.
J'ai beaucoup lu sur les "jardins de Findhorn", en Ecosse et je suis persuadée que les plantes ressentent nos vibrations si l'on cherche à communiquer avec elles.
La nature à tant de choses à nous faire découvrir!

savana (76)
07/09/2011 à 18:23

en m inscrivant auprès d une association de jardins du partage.......

alaing (38)
07/09/2011 à 19:17

C'est bien Savana de relancer ce post !
""Comment avez-vous découvert le jardinage ?"
moi c''est... sur le vélo de mon papa !
Il avait installé une selle sur le cadre et un panier derrière pour le chien...
Nous traversions ainsi la ville pour aller à "Mon repos"
à quelques kms de la maison...
je n'ai pas de photo,
alors une d'époque !

Comment avez-vous découvert le jardinage ?
julie cornouaille (29)
07/09/2011 à 19:34

J'ai eu la chance d'avoir des grands parents qui jardinaient, ils n'achetaient rien, très tôt vers 5 ans j'ai fait mon petit parterre de radis chez eux ..,: c'était magique et çà continue d'être magique avec des déboires parfois mais quelle satisfaction ...